Heiva Tū’aro
Depuis toujours, les épreuves de sports traditionnels occupent une place importante lors de l’incontournable du « Heiva i Tahiti », plus ancien festival culturel d’Océanie. Placé sous la coupe de la Fédération ‘Āmuitahira’a Tū’aro Mā’ohi (FATM), ces sports traditionnels appelés Heiva Tū’aro Mā’ohi rassemblent plusieurs centaines de femmes et d’hommes venus des cinq archipels de Polynésie ainsi que du triangle polynésien et regroupent diverses disciplines telles que le grimper de cocotier, le lever de pierre, le lancer de javelot, le décorticage de coco, les courses de porteurs de fruits, la lutte traditionnelle, les régates de pirogues à voile. Ces compétiteurs regroupés au sein d’une trentaine associations se préparent durant des semaines voire des mois pour acquérir adresse, robustesse, force et endurance, afin de briller lors des épreuves tant attendus par un très large public d’amateurs et de touristes venus spécialement. Cet évènement se déroule de fin juin à mi-juillet sur plusieurs sites de Tahiti. Cette année, nous avons choisi de mettre en avant l’épreuve de lancer de javelot, appelée pātia fā.
Elle consiste à planter des javelots le plus grand nombre de fois dans une noix de coco placée sur un mât de 9,50 mètres de hauteur à 22 mètres de distance. Le javelot était à l’origine une arme de guerriers dont les affrontements aux temps anciens opposaient les différents clans de districts mais servaient également au quotidien lors de parties de chasse. Son usage désormais restreint à la pratique sportive, fait la renommée des iles éloignées des Tuamotu et en particulier des habitants de l’ile d’Anaa. Le javelot, dont la longueur est variable, est composé d’un manche tiré de bois souple (branche de pūrau) et sa pointe réalisée à partir de fer à béton. Les sportifs doivent suivre un code vestimentaire composé du fameux pāreu coloré et d’une couronne de tête.
Chaque javelot est identifiable par son propriétaire grâce à des marques de combinaisons de couleurs. Chaque compétiteur dispose de plusieurs lots de javelots qu’il doit lancer dans un temps imparti bien précis. La notation des points se fait par la position du javelot dans la noix de coco. Plus il est situé sur le haut plus le point est élevé. La technique de lancer est particulière car il est nécessaire de faire vibrer la lance au moment de la propulsé du bas vers le haut.
Fare Rata, la Poste de Polynésie française vous initie et vous fait vibrer au rythme des javelots du Heiva Tū’aro.
Heiva Tū’aro
Traditional sports events have always played an important role at the Heiva i Tahiti, Oceania’s oldest cultural festival.
Placed under the control of the Āmuitahira’a Tū’aro Mā’ohi Federation (FATM), these traditional sports called Heiva Tū’aro Mā’ohi bring together several hundred of women and men from the five archipelagos of Polynesia as well as the Polynesian triangle and bring together various disciplines such as coconut climbing, the stone lifting, the throwing of javelin, the shelling of coconut, the fruit carriers running, the traditional wrestling, the regattas of sailing canoes.
These competitors, grouped in about thirty associations, prepare for weeks or even months to acquire skill, robustness, strength and endurance, in order to shine in the long awaited events by a very large audience of amateurs and tourists coming especially. This event takes place from late June to mid-July at several sites in Tahiti.
This year, we have chosen to highlight the javelin throw event, called pātia fā.
It consists of planting javelins the greatest number of times in a coconut placed on a mast 9.50 meters high at 22 meters distance.
Javelin was originally a weapon of warriors whose clashes in ancient times, opposed the different clans of districts but were also used daily during hunting parties.
Its use is now restricted to this sport, making the fame of the remote islands of the Tuamotu and especially of the inhabitants of the island of Anaa.
The javelin, whose length is variable, is composed of a handle drawn from flexible wood (branch of pūrau) and its tip made from concrete iron. Sportsmen must follow a dress code composed of the famous colorful pāreu and a floral crown.
Each javelin is identifiable by its owner through brands of color combinations. Each competitor has several lots of javelins that they must throw in a specific time.
The scoring of the points is done by the position of the javelin in the coconut. The higher it is located on the top the higher the point. The technique of throwing is particular because it is necessary to vibrate the lance at the moment of the propelled from bottom to top.
Fare Rata, the French Polynesia Post Office initiates you and makes you vibrate to the rhythm of the javelins of the Heiva Tū’aro.
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