Journée internationale des droits des femmes
Au-delà du cliché de la polynésienne sous les cocotiers, la femme en Polynésie est un élément clé dans l’évolution de notre société.
Notre premier timbre à 20 F.CFP pourrait faire la une d’un magazine de mode mais ne vous y trompez pas, car cette jeune femme issue de nos îles éloignées est une redoutable chasseuse sous-marine.
La chasse sous-marine (Tautai pupuhi) très répandue en Polynésie, a permis aux polynésiens de se faire connaitre sur la scène internationale, tel que le légendaire champion du monde Jean TAPU ou plus récemment le postier Steeve TETUANUI, médaillé également à l’international.
Mais la chasse sous-marine pour notre jeune naïade est surtout un mode de vie, typique de nos îles dans un souci de partage et de convivialité propre aux polynésiens.
Le visuel du timbre à 130 F.CFP est un exemple de la beauté de la relation mère fille et de l’ouverture à l’autre, dans un monde où la danse traditionnelle polynésienne côtoie la danse classique occidentale.
Le ’ori tahiti (danse tahitienne) est sans doute l’activité artistique et culturelle la plus pratiquée à Tahiti. Elle compte également des dizaines de milliers d’élèves dans le monde entier.
Le ’ori tahiti est composé de différents types de chorégraphies (’ōte’a, ’aparima, hivināu, pā’ō’ā, pāta’uta’u) nécessitant de connaitre une famille de gestes intimement reliés aux chants et autres percussions ancestrales.
La technique physique nécessite de longues années d’apprentissage notamment pour les femmes, dont chaque partie du corps est mis à l’épreuve.
Les femmes de Polynésie continue à faire vivre cet art ancestral, alors même que leur quotidien a fortement été bousculé par notre société moderne et qu’il faut s’organiser afin de vivre sa passion.
Elles assument pleinement leur rôle de mamans et ont à cœur de transmettre à leurs enfants le goût du ’ori tahiti dont les fondements sont tirés de leur Hīro’a Tumu (patrimoine).
Au travers de cette émission philatélique, Fare Rata, la Poste de Polynésie française rend un hommage à la femme polynésienne dans son rôle de transmission et préservation des traditions dans une société en constante évolution.
International women’s rights day
Beyond the cliché of Polynesian woman under coconut trees, women in Polynesia are a key element in the evolution of our society.
Our first 20 F.CFP stamp could make the front page of a fashion magazine, but make no mistake, this young woman from our remote islands is a formidable underwater spearfishing hunter.
The spearfishing (Tautai pupuhi) widespread in Polynesia, allowed Polynesians to make themselves known on the international scene, such as the legendary world champion Jean TAPU or more recently the postman Steeve TETUANUI, also international medalist.
But the underwater hunt for our young naiad is above all a way of life, typical of our islands in a concern for sharing and conviviality peculiar to the Polynesians.
The 130 F.CFP stamp is an example of the beauty of the mother-daughter relationship and openness to each other, in a world where traditional Polynesian dance rubs shoulders with western classical dance.
The ‘ori tahiti (Tahitian dance) is probably the most common artistic and cultural activity in Tahiti. It also has tens of thousands of students worldwide.
The ‘ori tahiti is composed of different types of choreography (’ōte’a, ’aparima, hivināu, pā’ō’ā, pāta’uta’u) requiring a family of gestures intimately related to songs and ancestral percussions.
Physical technique requires many years of learning, especially for women, whose every part of the body is put to the test.
The women of Polynesia continue to bring this ancestral art to life, even though their daily lives have been greatly disrupted by our modern society and it is necessary to organize in order to live one’s passion.
They fully assume their role as mothers and have at heart to transmit to their children the taste of the ‘ori tahiti whose foundations are drawn from their Hīro’a Tumu (heritage).
Through this philatelic issue, Fare Rata, the French Polynesia Post Office pays tribute to the Polynesian woman in her role of transmitting and preserving traditions in a society in constant evolution.
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